Une haute route himalayenne des plus fameux Treks népalais

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Une haute route himalayenne des plus grands Treks népalais et indiens de l’Himalaya

Nicolas Bossard Sabine Rey Mermet
Nicolas Bossard Sabine Rey Mermet

Parti de la vallée de Phungling, à l’extrême est du Népal le 20 mars 2012, Nico­las Bossard a parcouru les uns après les autres les plus fameux treks népalais et in­diens de l’Himalaya pour réussir sa haute route himalayenne. Accompagné ponctuellement de Sabine Rey-Mermet, son amie suisse, le Vaudois a ainsi rallié le Ladakh et sa capitale, Leh, le 22 août, au terme de cinq mois et près de 2 500 kilomètres de marche pour 97 000 mètres de déni­velé positif.

La haute route himalayenne de Nicolas Bossard et Sabine Rey-Mermet

  • 139 jours de marche en cinq mois dont 109 en solitaire pour Nicolas
  • 10 treks côté népalais et 2 treks côté indien
  • 2500 km
  • 97000 m de dénivelé positif, plus de 30 cols franchis à plus de 5000 m et deux à plus de 6000 m
  • un sommet gravi à 6153 m (le Stok Kangri, 6153m, Ladakh)
  • 4 ravitaillements extérieurs.
Une haute route himalayenne des plus grands Treks népalais et indiens de l'Himalaya
Une haute route himalayenne des plus grands Treks népalais et indiens de l’Himalaya

Au-delà de l’enchaînement de ces hautes routes, qui représente à lui seul une belle performance physique et morale, le montagnard de trente et un ans à l’époque, a également défriché certaines zones méconnues en dehors des circuits « balisés ».

Alpiniste avant tout, Nicolas Bossard avoue qu’il n’a pas pour habitude de boucler un sac de près de 35 kg sans y caser un brin de corde. C’est qu’avec son ambition de réaliser un film de son périple, lui qui possède une maison de production près de Montreux, près de 5 kg de matériel photo et vidéo ont cohabité dans le sac avec le matériel de bivouac et une quantité importante de nourriture lyophilisée.

Il a réfléchi à son itinéraire pendant plus de six mois et, sur le terrain, les difficultés ne se sont pas révélées là où il les attendait: « Certaines zones sont très peu connues, notamment dans les transitions d’un trek à l’autre, entre les basses vallées. J’y ai rencontré des gens aussi isolés qu’accueillants, comme à Lochungula, un village de réfugiés tibétains.

Entre le Rowaling et le Langtang, il y a certes plus de villages mais les chemins sont très peu marqués et souvent dans une forêt très dense. Je m’y suis perdu tous les jours », explique-t-il.

La haute route himalayenne est constituée, stricto sensu, de dix grands treks relativement balisés, parcourant d’est en ouest la chaîne himalayenne au Népal, du Kanchenjunga jusqu’à l’extrême ouest népalais.

N’ayant pas l’ambition d’une traversée intégrale de la chaîne himalayenne, Nicolas Bossard a pu composer sa traversée selon ses envies: « Le but n’était pas de faire une première, même si peu de gens semblent passer par tous les hauts cols comme je l’ai fait, par le Tilman Pass (5308) entre Langtang et Khumbu, le col du Teri la (5 595 m) entre Mustang et Dolpo ou encore le col de Ghemi la (5 694 m) dans le haut Dolpo. J’avais envie aussi de conclure par le Stok Kangri (6 153 m). Je m’y suis retrouvé seul au sommet un matin, à 4 heures. »

Tout au long du Trek, Nicolas a évolué sur des sections plutôt alpines. Pour les traverser en sécurité, Sabine Rey-Mermet l’a rejoint ponctuellement pour former cordée, dans la traversée des cols du Makalu notam­ment. Blessée au dos peu avant le départ, Sabine était accompagnée de deux sherpas qui l’aidaient au portage: « Les passages alpins les plus marquants resteront sans doute les cols est et ouest du Makalu, respectivement à 6100 mètres et 6 143 mètres.

Je m’étais posé beaucoup de questions quant aux chaussures à emmener. Je me suis finalement rallié au style népalais: crampons sur baskets. »

Nicolas Bossard

Contrarié par la mousson, Nicolas a dû quitter la haute route à l’entrée de l’Uttarkang, à quelques cols seulement de l’entrée en Inde et la vallée du Spiti. Les conditions météo ont rendu la haute route impraticable et dangereuse, et amputé son aventure d’une partie de la traversée.

Il a retrouvé la montagne côté indien, sur la route plus classique du Ladakh et du Zanskar, du lac Tso Moriri au Stok Kangri. «Ce périple est une traversée himalayenne parmi tant d’autres possibles. Selon l’évoiution des conditions économiques et politiques, il sera peut-être plus facile de traverser également le Bhoutan (250 $ de taxes par jour et par personne) ou le Karakoram pakistanais (en zone interdite à sa frontière avec l’Inde) qui appartiennent tous deux à l’Himalaya. » Un film de cette aventure est en cours de préparation.

Vidéo de la haute route himalayenne par Philippe Gatta

Source : facebook.com/La.Haute.Route.Himalayenne

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