Le col du Galibier, situé dans les Alpes françaises, est non seulement un passage emblématique pour les amateurs de montagne, mais également un site chargé d'histoire et de mystère. Avec ses paysages à couper le souffle et son tunnel énigmatique, il attire chaque année des milliers de visiteurs, qu'ils soient randonneurs, cyclistes ou simples curieux. Cet article se penche sur la construction de la route qui mène à ce col mythique, la fermeture de son tunnel et les actualités récentes qui entourent ce lieu fascinant.
La construction de la route du col du Galibier en 1891
Lorsque la route a été créée, en 1891, faisant du Galibier le plus haut col carrossable d’Europe à l’époque, on a un peu triché en perçant ce tube à 2 550 mètres d’altitude, au lieu de monter jusqu’à la cote 2 645. Côté Hautes-Alpes, la route était d’ailleurs différente de l’actuelle, qui passe par le col du Lautaret, jusqu’en 1938. Ce projet ambitieux a nécessité des efforts considérables, tant sur le plan technique qu'humain. Les ingénieurs de l'époque ont dû faire face à des défis géologiques et climatiques, tout en s'assurant que la route soit suffisamment sécurisée pour les véhicules de l'époque.
La construction de cette route a également eu un impact significatif sur le développement économique de la région. En facilitant l'accès aux villages environnants et en ouvrant la voie au tourisme, le col du Galibier est devenu un point de passage incontournable pour les voyageurs. Les paysages majestueux qui entourent le col, avec leurs sommets enneigés et leurs vallées verdoyantes, ont contribué à faire de cette route un lieu de prédilection pour les amateurs de nature et d'aventure.
La fermeture du tunnel en 1976
Dans l’intervalle, le tunnel, jugé trop dangereux, avait été fermé, en 1976. L’Équipement (comme on disait de ce service, qui dépendait encore de l’État) a ouvert, pour maintenir le passage, les lacets de part et d’autre du col. Cette décision a été prise en raison des risques d'éboulements et des conditions climatiques extrêmes qui rendaient le tunnel impraticable. La fermeture du tunnel a marqué un tournant dans l'histoire du col, obligeant les usagers à emprunter des routes alternatives, souvent plus longues et plus sinueuses.
Malgré cette fermeture, le col du Galibier continue d'attirer des passionnés de montagne. Les lacets nouvellement ouverts offrent des vues imprenables sur les paysages environnants, et la route reste un défi pour les cyclistes qui cherchent à conquérir ce sommet mythique. La fermeture du tunnel a également suscité des discussions sur la sécurité des infrastructures de montagne et la nécessité de préserver ces routes historiques tout en garantissant la sécurité des usagers.